Récit
de nos vacances au
Québec
(mois de mai 2005)
Henri
(mon père), est tombé amoureux du Québec par
accident ! Et ça lui a donné envie de faire
découvrire ce pays étonnant à ses enfants,
il a alors pris par la main Marie-Fleur et Hervé pour faire ce
voyage au pays des orignaux.
16 ans après, j'ai réclamé ma part dans cette
aventure que je n'avais pu vivre à cause de mon trop jeune
âge.
Alors on est partie sur les routes, goûter aux petits bonheurs de
là-bas, ceuillir des souvenirs...
Le 9 mai 2005, nous voilà partie pour Paris,
en train, après un bain de parisien, un repas chez une cousine
et une bonne nuit de sommeil, l'aventure exotique a vraiment
commencée. En route pour l'aéroport Charles de
Gaulle, après une colision avec un vélo, une course dans
l'aéroport pour récupérer les billets d'avion puis
récupérer un sac qu'on avait laissé dans un coin,
une fouille très sommaire, nous voilà dans notre avion.
Décolage à le 10 mai 2005 à 11h55, c'est là
que ma vie a basculée ;-)
J'avais une place près du hublot où je pouvais observer
la terre.
Ici
on peut voir l'aéroport Charles de Gaulle depuis terre (à
gauche) et depuis le ciel (à droite)
On essayait de suivre le trajet qu'on effectuait sur une carte, on a
remarqué qu'on passe d'ailleur très au nord, comme si
l'avion préférait survoler de la terre que de l'eau ! Et
puis on s'est questionné sur la conversion du ° F en °
C, et c'est très compliqué comme histoire mais en tout
cas il faisait très froid de l'autre côté de nos
hublots pendant la traversé, on pouvait même observer les
cristaux de glace sur la vitre puis la neige sur les terres qu'on
survolait !
On a pu écouter le bel accent québécois pendant
tout le vol (compagnie québécoise oblige), goûter
à leurs sandwichs et à leurs boissons.
Pendant le vol, on nous a fait passé un papier à remplir,
afin de déclarer ce qu'on emmenait sur le territoire
québécois, nourriture, boisson, tabac, cadeaux, objets
contondants... J'suis restais un peu perplexe, fallait-il que je
déclare ma barre de céréale ? Mes rasoirs ?
On avait... 8 h de décalage horaire, si je me rappelle bien.
Du coup, malgrès les 8 h de vol, on est arrivé au centre
de Montréal en tout début d'après-midi !
Alors qu'à Paris on accédait à l'avion en bus puis
à pied sur la piste, à Montréal, on nous a fait
marché dans des tunnels opaques,
c'est frustrant d'arriver dans un pays lointain et inconnu, et de ne rien pouvoir voir !
Et à la sortie des tunnels, des vigils, et comme par hazard, je
suis passé et, ils ont arrété mon père pour
lui demander pièce d'identité et titre de transport
(et c'est moi qu'avait les billets). Du coup, Henri m'appelle pour que
j'lui donne son billet, et la le vigile, voyant qu'on était
ensemble, à dit que c'était pas la peine qu'on pouvait y
aller ! Comme quoi, partout dans le monde, on juge les gens à
leur gueule ! Mais après cette étape là il a fallu
participé à la fouille des sacs ! C'est plutôt
comique, on dirait qu'ils ne savent pas s'y prendre ! Le mec qui
s'occupauit de ça a commencé à vider mon sac
(ouille, ouille ouille), puis il ne trouvait pas l'ouverture d'une
poche... Finalement, il les a juste passé au rayon X et nous a
laisser visiter son beau pays !
On sort de l'aéroport et là, la chaleur nous saute dessus et colle ses petites pattes moites sur nous !
On est alors partis vaillament, sans savoir où on allait... On
cherche un endrois ou poser nos sacs, on opte pour une auberge de
jeunesse qu'il va falloir alors trouver. On observe les maison, on
longe une rue avec pleins d'hotels qui faisaient un peu classieux mais
très "americain", petites maisons avec des escaliers nickels.
Gardant ben tête qu'on était des étrangais, on se
demandait si des hotels comme ça étaient en
réalité sympa ici !
Après avoir marché, sué, bu un coup dans un bar
vide de la rue Ontario, où la serveuse a envie de discuter, elle
nous dis qu'on arrive juste pour le beau temps !
On finis par descendre dans la vieille ville, les plans sont
compliqués à comprendre, d'ailleur c'est pas la seul fois
dans notree voyage, où on s'est dit ça.
On finis par trouver une auberge de jeunesse sympa, très calme,
non fumeur (au grand désespoir d'Henri), avec, dans la salle
principale, des lits supperposés, en bois brut, sur lesquels on
peut s'isoler par un rideau. On avait accès à internet,
la cuisine, les douches, et les machines à laver en libre
service. La seule critique à faire serait qu'on ne tenait
même pas assis sur notre lit, il faut pas être
claustrophobe. Dans la cours, les proprios (?) construisaient une
caravane ! C'est là que j'ai pu envoyer les premières
nouvelles du voyage, et c'est là que je me suis heurtée
aux claviers anglais !!! Quelle galère !
Enfin allégés, on est partis dans les rues de
Montréal, le long d'un affluant du Saint Laurent, sur une
pelouse bien taillée.
Puis on a guétté les restaurants, comparé les
carte puis on en a choisis un qui nous offrais l'entrée ! Mais
on a tout de même dù payer leur offre car au
Québec, quand on offre c'est que l'on propose !!! Encore un choc
de cultures ;-)
On s'étonnait aussi de voir plein de limousines passer dans la
rue, j'avais jamais vu de limousines avant, moi ! Dans la rue du vieu
montréal, se croisent limousines blanches et calèches
pour touristes...
Après le resto, sur une petite place y'avais un groupe de pseudo
jazz manouche, branché sur le courant de la ville pour se
produire "à la sauvage", on est restait écouter et il y a
même une limousinequi s'est arréter pour déposer
des "Dames" venues s'encanailler.
Après une douce nuit et une douche, nous voila partit !
On n'avais aucune envie de rester en ville trop longtemps mais on savait pas non plus où commencer notre périple.
En partant de Montréal, j'avais tout de même une exigence
: voir des écureuils. Du coup on a marché, pris le
métro, on s'est un peu perdu, pour aller dans un parc naturel
où on a un peu flanné.
Le stade de Montréal qui, pour un stade, est ma foi assez joli, tout en rondeur !
Des écureuils plus peureux que ce qu'on a pu me raconter !
Une vue de l'entrée du parc, avec ses tulipes toutes identiques. Et puis deux variétés de magnolia.
Depuis ce jour j'adore les fleurs de magnolia qui sont à la fois élégantes, fragiles et parfumées.
J'ai gouté pour la première fois à des câpres et... j'aime pas trop !
Puis, on s'est dirigé vers une sortie de l'île de
Montréal, on a visités les petits quartiers typiques
composés de maisons en bois, sans délimitations de
terrain, avec des boites aux lettres tout aussi typiques.
(mais j'ai pas de photos de boites aux lettres, enfin c'est un peu
comme dans les films, alors ça choque pas mais c'est typique)
On était décidé pour partir à Sainte
Catherine, le seul but qu'on s'était autorisé à
prendre ! On avait un clavier français à offrire à
une jeune cyber-correspondante d'un pote à mon père ! On
ne connaissait personne mais on devait être attendu.
On fait du stop, galère pour trouver un bon "spot" pour jouer du pouce, et en plus y'a embouteillage.
Arrivé au petit village tout en longueur composé d'un
restaurant et de quelques magasins et maisons, on décide d'aller
manger !
Si j'me rappelle bien j'ai du manger des lasagnes, très bonnes d'ailleur !
Puis on a demandais s'il pouvait nous indiquer ou habitait les gens qu'on cherchait. Finalement il les a appeler !
Le père de la miss d'internet est venu nous chercher alors qu'il
habitait à quelques km au fond de la campagne sauvage, qu'il
n'avait pas de voiture et n'était pas au courant qu'on devait
apportait quelque chose à sa fille ! Il a tout de même pu
empeinter la voiture du voisin...
Arrivé là bas il n'y avait rien à boire, rien
à manger, même pas pour le petit déjeuner et
personne n'était très bavard.
La fille, était un adolescente qui n'imaginait pas qu'un adulte français lui enverrait effectivemment un clavier !
Bon, on ne nous a pas proposé de rester là mais il
était sous entendu qu'on resterai dormir quand même. Il a
donc fallu dormir avec le chat
(ou le chien, je ne sais plus) et se lever à l'aube afin d'aller
avec le gars jusqu'au village où il bossait, ce qui nous faisait
quelques km à parcourir à pied, dans une foret sauvage
abvec quelques degrès en dessous de la moyenne. C'est
étonnant comment température peut changer en ce pays, on
a atérie là-baxs à 28 °C au moins et 35h pour
tard il ne faisait que - 3 °C
3éme jour, on est sur le bord d'une route déserte, à se les peler, trop tôt dans la journée !
Il faisait tellement froid qu'on avait du mal à tendre le pouce,
mais y'avais un peu de soleil, suffisemment pour calculer le temps
qu'on passait au bord de cette route à l'aide de l'ombre du
lampadaire sur le sol !
Et on voulais pas continuer notre route à pied car après
c'était le désert, plus âme qui vive pendant
quelques km. Et là où on était au moins, on
était à proximité du resto de la veille, dans
lequel on venait se réchauffer, manger ou boire qauand on n'en
pouvait plus.
Après quelques heures, un camion s'est quand même
arrété ! On est monté, tout heureux de quitter ce
coin désert mais... l'accens de ce québécois
rendait ses paroles incompréhensibles, et le pire c'est que,
lui, avait envie de discuter et... c'est moi qu'étais à
ses côtés !
Il nous a déposé sur le bord de l'autoroute, beaucoup
plus passante ! On a tout de même galéré un moment
avant qu'une autre voiture nous prenne.
On était sur le bord de la route à délirer sur le
fait qu'un simple geste pourrait arréter la voiture qu'on
voulait, et là, une voiture doublant un camion, s'est
arrété en catastrophe pour nous prendre, on n'en revenait
pas !
C'était un jeune gars (25-30 ans), Dany, qui nous expliquait que
d'habitude il ne prenait pas les autostoppeur mais que là,
il ne sais pas ce qui l'avait fait s'arréter !
On lui expliqua qu'on savait pas vraiment où on allait, il nous
a alors emmené dans le village où il habitait ***, qui
était apparement connu pour sa fabrique de jeans et de fromage.
Au Québec, y'a pas de fromage, juste un truc appelé ***
qui a la consistance et le goût de savon. Mais dans cette ville,
il faisaient du vrai fromage !
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