Mes écrits.

Parfois j’aime prendre un crayon et écrire quelques phrases, juste pour le plaisir de dérouler le fil de mes pensées.
Souvent je ne sais même pas ce que j’écris, et quand il m’arrive de me relire, je m’étonne.

J’ai envie de mettre ici quelques écrits que vous pourriez lire… ou non.



            Au détour d’une pensée, il n’y a qu’un pas pour basculer dans l’imaginaire éphémère, pour survivre à ses peurs les plus enfouies et s’accaparer ses rêves. Mais lorsque les étoiles brillent dans tes cheveux, il suffit d’un geste de ta part et tous mes espoirs s’effacent pour laisser place à ton image, tes étoiles, tes reflets, les gouttes de solitude logées dans tes yeux.
            Le vent de ton sourire porte tes baisers sur mes lèvres qui s’embrasent. Ce même vent attise les flammes du brasier de mon cœur, sans pourtant effacer les doutes d’une vie imparfaite.
            Et dans les arbres, au milieu des anges, nous regardons les papillons naître… puis mourir… en songeant aux incertitudes que l’existence nous impose. L’existence est-elle une évidence ?
 
            Le papillon qui se pose sur le bout de ton nez reflète mes espoirs. Tu ris, il te chatouille ? Ou alors te moques-tu de ce qu’il représente ? Mes mains aimeraient s’envoler avec eux, doucement frôler ton corps, danser sur ces rires émervestiques.
            Ca y’est, j’entre dans le rêve, dans l’irréel où tout est possible. Tu m’acceptes, tu danses, tu ne fais plus qu’un avec mon moi impersonnel, avec mon inconscient collectif.
            Dans tes yeux, la mer pourrait se déchaîner, la banquise pourrait flotter, mon être pourrait se noyer, la lune pourrait se refléter, le miracle aurait quand même lieu : impersonnel ou non, mon moi viendra à toi pour se fondre en ta personne. Ne me crains pas, ne me juge pas, je te respire de tout mon corps, je te transpire, je te pense, laisse moi me mélanger à ta chaire, à ton sang, car j’en ai besoin : je ne peux plus survivre sans toi maintenant que je t ‘ai goûté.
            Je ne te volerai pas ta personnalité, je m’en imprégnerais juste pour savourer, encore un peu plus, les papillons de tes pensés, petites ailes fragiles et multicolores qui permettent à mon âme de contrer le courant, qui permettent à ma vie de danser avec la mort, rejoindre l’infini, caresser le vent de l’incertitude.
 
            Qui es-tu ?
            Je suis la tristesse de la mère mettant au monde son enfant, la joie du chien qui perd son maître, la mélancolie des étoiles. Je suis ce qu’on ne voit pas, ce qu’on n’ose imaginer, parce que je suis trop souvent l’inconnu qui frappe à ton cœur. Quand ouvrira tu enfin la fenêtre de ton âme ? Laisse moi y faire entrer les mots, les paroles, les aires, les mélodies, la musique qui te réchauffera comme un soleil magmatique grandissant au fil de ton amour. Le vent de l’incertitude cesserai de chambouler tes étoiles bleues, laisse tes yeux dévorer les soleils, je t’en supplie !
 
            Mais tu ne comprend pas. Tu ne comprends rien ! Eh bien tant pis, j’en ai marre, j’arrête. Tourner en rond ne nous fera pas avancer, au contraire, cela ne nous permettra que de creuser un peu plus notre sillon de désespoir. Alors c’est comme ça, je fous le camps, je fil de soi avec mes papillons.
            La vie n’est qu’une perception de l’âme, alors j’ouvrirai la porte des naissances, je te laisse seule, petite goutte de rosée au milieu des feuilles mortes, dans ta non-envie de vivre.
            Tu l’as voulu, tu l’as cherché !
            Aucune volonté de chercher le bonheur, et à présent, je veux être sèche, cassante, brisante, en milles éclats de cristal.
            Tu dis quoi ? Tu dis rien, tu n’es que l’ombre de toi même, ton âme va mourir enfermée dans ta cage, ton corps ira pourrir au rythme de ce cadavre exquis pendant que je croquerais à pleine dents dans tout ce que tu as cru bon me refuser.
 
C’est un texte que j’ai écris avec ma cousine Morgane.
Elle est en bleu et moi en mauve.
(19/08/06)
 
 
            Faut-il rester ce qu’on est, au risque de déplaire ? Faut-il changer ?
 
            Sur un rayon de lune, je marche pieds nus, mes pas tâtonnent, dans le noir, je m’écorche, mes pleures restent dans ma gorge, bien sages.
            Les yeux de la nuit m’épient, me déshabillent, je me sens faible.
            Mes mots sont tordus, rassis, déséquilibrés, ils trébuchent, ils t’agressent. Tu t’enfuis, sous les étoiles, me laisse sur le bord de la route, les larmes aux yeux, les mots à mes pieds.
            La route est longue quand on est seule, quand les mots sont impuissant, quand le vent est de face et efface nos traces dans la neige.
            Regarde moi ! Laisse moi graver mon nom dans ton être, à coup de tendresse, à coup de regard, à coup de sincérité.
            Faut-il mentir au vent pour voir le soleil ? Faut-il attendre son heure ?
(22/08/06)
 
 
Comme une fleur au printemps,
Mon cœur s’ouvre doucement,
Pour répandre son amour
Comme une senteur inconnue.
 
 
Une fée sur son arbre, décachète ses ailes, y trouve des rêves élégants à porter en bijoux.
(18/08/06)
 
Un soleil solitaire dans un cœur abandonné.
 
Chaque amour a son goût, sa chaleur, son énergie.
(25/11/05)
 
Ces mots qui nous caresse, ces regards qui nous enveloppent.
 
Comme un grain de pollen porté par le vent, je me laisse aller, j’ai cessé de me battre.
 
Je sens la fatigue faire tomber mes paupières, ,comme des cloisons fragiles. Membranes de rêve, de larme, de protection. Mon esprit respire sa dernière bouffée d’air frais et s’éteint comme une flamme orange et vacillante.
(19/09/03)
 
Le monde va mal, il est malade. La vie s’enrhume !
 
Doucement le jour se cache sous l’horizon, le ciel se métamorphosables, au loin scintillent des étoiles.
 
Je suis la complexité qui cherche la simplicité du bonheur. On cherche toujours trop loin ce qu’on a devant soi.
 
J’ai sentis la solitude m’envahir, douce et violente, j’ai respiré son air. Tendre compagne fidèle.
 
Comme un soleil blanc, ma chaleur est bien loin. Je jette un regard violent avec infiniment de soins, pour ne pas blesser les anges en lançant mes rayons.
  
Juste regarder les étoiles de la joie.
Faire chanter tes cheveux à la lumière d’une éclaboussure de vie.
 
Je ne veux pas croire à ta tristesse qui voile le troisième soleil de tes yeux.
 
Une larme sur la joue d’un enfant, c’est l’espoir d’un monde meilleur qui subsiste.
 
L’œil est une comète dans le ciel d’un visage.
 
Dans la clarté d’un regard, se perdre le temps d’un mot pur.
(06/11/06)
 
Dans la chaleur moite d’un cours, mon esprit prend son en,vole, doucement battre des ailes autour des pensées sérieuses. Chevaucher des hypothèses comme on chevaucherait une comète, cracher des bulles de rêves qui s’emmêle dans les cheveux.
            Goutte à goutte le bonheur coule, telle une larme sur ta joue. Il laisse une trace éphémère, le temps d’un sourire léger.
            Une pensée vide passe par là, de son pas lourd et élégant.
            Chercher un peu plus loin que le bout de ton nez, plonger au fond de tes yeux et me promener dans les allées de tes doutes pour cueillir les fleurs du désir.
            Pensées sauvages ou éphémères, apprivoisées ou éternelles, fleurs fragiles de multiples couleurs.
(octobre 2006)
 
            C’est l’heure où les secrets prennent leur envole, regarde encore un peu du côté des non-dits, tu les verras peut-être.
(octobre 2006)

Honte de moi, honte de nous. (05/08/2002)

La pollution de la Terre est l'humain.

Dans le coin de l'horizon, dans un angle de la mer qui s'étend à l'infini, j'ai vu un nuage de poussière d'étoiles, un nuage de tendresse, des copeaux de lune qui s'étendent sur cette mer salie par ce déchet qu'est devenu l'humain. Voir cette poussière si propre, si belle s'étendre sur cette mer si sale me donne du chagrin. Ca me chagrine de faire partie de cette espèce si peu respectueuse de la vie.
Dans le ciel noir de pollution brille une lune fine, si fine que je prend peur de la casser de mon regard. Elle essaye de briller assez fort pour éclairer tous les regards des malheureux de cette planète, mais la pollution va voiler ces yeux pour toujours...


Un monde délavé de tout !!! (06/08/2002)

Le monde meurt et moi je veux vivre. Pourquoi suis-je ici ?

Je me suis toujours demandé pourquoi j'étais sur cette Terre, je ne me sens pas à ma place, mal à l'aise dans ce monde sans coeur et sans pitié.

Sauvez moi, je veux partir, loin d'ici, loin de ce monde incompréhensible pour un coeur tendre que les griffes des autres blessent sans relâche, pour un regard plein d'innocence qui voit les massacres à répétition que font chacun dans ce monde de douleur.

Le monde perd ses couleurs, délavé par les cris et les pleurs, noirci par les bombes et la peur, je perds le contrôle de mon corps, envie de tendresse, envie de fermer les yeux et de revoir les couleurs de jadis et de retrouver la sensation du vent qui souffle sur mon visage réchauffé par les rayons d'un lointain soleil.

J'ai envie de VIVRE, envie de respirer avec la terre, de vivre avec la terre d'avant, la terre du temps où l'homme et la nature ne faisaient qu'un, où la paix et l'amour étaient les choses fondamentales de la vie, mais ce temps là est fini, le monde meurt à petit feu, bientôt il n'en restera plus rien, on empèche la Terre de respirer avec notre béton et on l'empèche de s'exprimer en criant plus fort qu'elle.

Les papillon de de l'enfance s'envolent un jour. (08/08/2002)

J'ai mal, j'ai mal à moi, j'ai peur, j'ai peur de moi.

Envie de parler, de crier, de pleurer, comme une gamine.
Je ne peux pas m'empécher de parler...
J'ai envie d'aimer, de détester, de vivre quoi, mais c'est pas des habitudes de personnes un peu adultes et un peu raisonables, je veux me révolter, changer un peu ces habitudes trops classiques, envie d'être la gamine d'autre fois. Mais je me sens seule enfermée dans moi, j'ai oublié de respirer, oublié de vivre.
A 16 ans à peine, je me sens mourir mais ce qui meurt c'est mon enfance, elle finit de mourrir, je ne veux pas qu'elle meurt, elle a pas droit de m'abandonner.
Non, non, non, non, non, non...
Et comme une folle j'écris, je suis seule, seule face à moi, j'ai peur.
J'ai peur, peur de moi, peur du noir, j'ai peur tout simplement.
Je me sens triste, mon coeur ce sert, non, je ne veux pas laisser s'envoler les papilloons multicolors de mon enfance.
J'ai envie de redevenir petite, toute petite, sur les genoux de ma grand mère, quand la joie était là tout le temps, où les pleurent n'étaient pas peines, à 2 ans à peine, j'étais bien, si bien...
Je veux être moi, le moi d'avant, je me fais peur maintenant, dans ce moi si different de moi, dans ce moi, si compliqué.

Ivre. (19/08/2002)

Une ivresse si douce.
Une vraie drogue, je suis dépendante... oui dépendante... dépendante de toi.

Saoule, ce n'est pas dur de l'être. Je suis droguée, d'amour, de tendresse, de calins.

Dans tes bras, je me sens bien, légère, fragile, puissante. Je n'ai pas envie d'en sortir, de m'éloigner de ton corps qui m'offre sa chaleur, de tes bras qui m'offrent leur douceur, de tes lèvres qui m'offrent leur tendresse...

Mais je dois en sortir de ces bras si confortables. J'avance dans l'air froid, je titube, je manque de tomber, comme un chaton qui s'aventure dehors pour la première fois, dans un monde de terreur, un monde si dangeureux... J'ai oublié comment marcher. Je réapprends tout.

Plus tard : 2 minutes loin de tes bras, je ne me sens pas bien... je me sens seule dans l'immensité qu'est le monde. J'ai envie d'être près de toi, puis, les secondes passent, et là, c'est plus une envie, c'est un manque, j'ai besoin de toi, j'ai BESOIN de toi.

Je vous dis, je suis droguée, et je dirais même heureuse de l'être.
C'est quoi le nom de cette drogue ? Est-elle douce ou dure ? Ce n'est pas illégal au moins ?

Ivre d'amour, ivre de tendresse, ivre de toi.

Personne n'a droit de dire que la drogue ne fais pas le bonheur : tu es ma drogue, tu es mon plaisir.

Un pétal de soi. (14/09/2002)

Je ne sais plus que faire quand je suis loin de toi... Je ne sais plus si je vis ou si je rêve quand je suis dans tes bras.

Un pétal doucement est porté par le vent, un vent doux maintenant, mais qui a été violent jadis... Ce pétal à vu la pluie, les tempètes, l'orage, heureusement il y a toujours survécu mais est resté meurtris peut-être à jamais. Un jour, un vent chaud et doux l'a emporter dans sa danse, et c'est là que je l'ai vu.

Un pétal rouge d'amour, bleu d'océan, mauve de rêve, jaune de chaleur, rose de douceur, orange de plaisir...

Je le vois doucement voltiger, hésiter à respirer enfin, hésiter à laisser ses envies le submerger. Je l'attrape avec amour, je l'embrasse avec fièvre, je le laisse dans ma mains où il est d'une légeretée grandissante, son coeur s'ouvre, s'est peine s'allègent.

J'ai pensé l'enfermer pour pas qu'il ne s'envole, j'ai penser refermer ma main, et le priver de liberté, mais j'ai eu le courage de lui faire confiance.
Si un jour il part c'est qu'il le désirait. Je serai triste bien sur, et les larme prendrons la place de ce pétal, les larmes rempliront une mains tremblante, plus sûr d'elle ni de rien.

Tu es libre de tes gestes, libre de tes pensées, ce pétal c'est toi, et je t'offre ma main, mes lèvres et mon corp jusqu'à ce que le vent ce remette à souffler. Je suis à toi, jusqu'à mes défauts, jusqu'à mes jours les plus profonds.
Tu est mon miens, je suis ta tienne.

Un oiseau chante !!! (14/10/2002)

Un oiseau chante, un oiseau né à l'improviste et qui n'est pas près de mourir.

Dans ma tête et dans mon coeur, une chant doux et profond raisonne, une mélodie incompléte que le bonheur écris chaque jour dans mon coeur.
Une chanson venant de loin, venant des profondeur des cieux, où la lumière est trop intense et où les corps sont trop légers.
Un cris qui fais mal, que rien ne peut arrêter, un bonheur obligé, blottis contre mon coeur, une douleur si profond qui envaïe le corps de bien-être.
Une mélodie confuse et tendre, un chant intime mettant à jour toutes mes envies, me laissant seule face à moi.
Une voix sensuelle et si pure qui fais vibrer mon être, une voix d'un autre monde qui met à nu mon coeur.
Un oiseau dans ma tête, je sens les ailes me pousser, je vais tomber vers les nuages, mes ailes blanches déployées.
Je me sens nager, voler en une seule pensée, mon être flotte dans le plus pur des airs, entre tes bras je ne crains rien.

Le ruban de mes pensées. (06/05/2003)

En regardant au plus profond de mes yeux, en traduisant mon rare sourire, on pourrait découvrir ceci.

Je veux laisser voler mes rubans de pensée, notes douces et amères que je garde en moi comme la clé de mon âme.
Pouvoir courrir libre le sourire aux lèvres, penser au papillons semblables à mon amour, pleins de couleurs, de légereté et de serieux, plein de vie avant la mort.
Profiter des dernier instants, ne pas perdre mon dernier souffle dans les herbes basses, le faire s'envoler aussi haut que s'envole le rire des oiseaux.
Me blottir dans tes bras, me serrer contre toi, voir le soleil de ton sourire. Apprivoiser ton coeur par une tendresse couronnée d'espoir limpide.
Croire en moi, me relever à chaque marche ratée, redonner espoir à mon coeur décoloré. Peindre la vie en couleurs, en douceur. Donner à chaque regard la flamme du bonheur.
Rire, rire, rire de la stupidité du monde, rire de moi, de toi, rire de la vie. Envie que ce monde ne soit que rire et amour. Balayer la haine et la superiorité.
Aimer la vie et t'aimer toi plus que je ne le devrais.

Une goutte de bonheur. (22/08/03)

Goutte a goutte mes cheveux laissent s'échapper le trésors d'une Terre en détresse.

Il pleut ...
Les gouttes tracent leurs chemins sur mon corp de femme, elles léchent la douceur de ma peau.
Goutte d'eau, goutte de sang; goutte de bonheur, goutte de malheur; goutte de vie, goutte de mort.
Dans tes yeux naissent ces gouttes d'eau salée, si douce et si triste.
Des goutte pour me dire "je t'aime" dans une langue universelle.
j'écoute les gouttes frapper les volets, la pluie chante la chanson de la vie.

Du bonheur a cueillir. (22/08/03)

Croquer une graine de plaisir... fait pousser un arbre de bonheur.

Je veux goûter aux merveille de ce monde pour soigner les griffure de la vie.
Sentir le vent sur mon visage, le laisser me caresser, lire au fond de moi mes pensées les plus intimes et faire naître en moi ce vent de bonheur si doux, si chaud, si réconfortant.
Laisser le soleil envelopper mon corps d'un voile de rire, et entrer en moi pour réchauffer mon coeur... si souvent meurtis.
Se délecter de l'odeur de l'herbe coupée ki redonne vie à mes rêves et mes joies.
Gouter à la vie par petits morceaux, et les savourer.
Faire son monde de joie, de rire et de tendresse.